VII. - MANIFESTATIONS APRES LE DECES.

Dans l'examen qui précède, nous avons suivi l'esprit de l'homme à travers ses différentes phases de dégagement : sommeil ordinaire, sommeil magnétique, somnambulisme, transmission de la pensée, télépathie sous toutes ses formes. Nous avons vu sa sensibilité et ses moyens de perception s'accroître dans la mesure où les liens l'attachant au corps se relâchaient. Nous allons le voir maintenant à l'état de liberté absolue, c'est-à-dire après la mort, se manifestant à la fois physiquement et intellectuellement à ses amis de la terre. Nulle lacune ne sépare ces différents états psychiques. Que ces phénomènes aient lieu pendant ou après la vie matérielle, ils sont identiques dans leurs causes, dans leurs lois, dans leurs effets ; ils se produisent suivant des modes constants.

Il y a continuité absolue et gradation entre tous ces faits ; par là s'évanouit la notion du surnaturel, qui les a longtemps rendus suspects à la science. Le vieil adage : la nature ne fait pas de saut, se vérifie une fois de plus. La mort n'est pas un saut ; c'est la séparation et non la dissolution des éléments qui constituent l'homme terrestre ; c'est le passage du monde visible au monde invisible, dont la délimitation est purement arbitraire et due simplement à l'imperfection de nos sens. La vie de chacun de nous dans l'Au-delà est le prolongement naturel et logique de la vie actuelle, le développement de la partie invisible de notre être. Il y a enchaînement dans le domaine psychique comme dans le domaine physique.

Nous l'avons vu : dans les deux ordres d'apparitions, soit des vivants extériorisés, soit des défunts, c'est toujours la forme fluidique, ce véhicule de l'âme, reproduction ou plutôt canevas du corps physique, qui se concrète et devient perceptible pour les sensitifs. La science, après les travaux de Becquerel, Curie, Lebon, etc., se familiarise de jour en jour avec ces états subtils et invisibles de la matière, avec ces fluides en un mot, utilisés par les Esprits dans leurs manifestations et que connaissent bien les spirites. Grâce aux découvertes récentes, la science est entrée en contact avec un monde d'éléments, de forces, de puissances insoupçonnés, et la possibilité de formes d'existence longtemps ignorées lui est enfin apparue.

Les savants qui ont étudié le phénomène spirite : sir W Crookes, R. Wallace, R. Dale Owen, Aksakof, O. Lodge, Paul Gibier, Myers, etc., ont constaté des cas nombreux d'apparitions de défunts. L'esprit de Katie King, qui se matérialisa pendant trois années chez sir W. Crookes, membre de l'Académie royale de Londres, a été photographié le 26 mars 1874, en présence d'un groupe d'expérimentateurs1.

Il en fut de même des esprits d'Abdullah et de John King, photographiés par Aksakof. L'académicien R. Wallace et le docteur Thomson obtinrent la photographie spirite de leurs mères, décédées depuis de nombreuses années2.

Myers parle de 231 cas d'apparitions de défunts. Il en cite quelques uns empruntés aux Phantasms3. Signalons, dans le nombre, une apparition annonçant une mort imminente4 :

«Un voyageur de commerce, homme très positif, eut un matin la vision d'une de ses soeurs, morte depuis neuf ans. Lorsqu'il raconta le fait à sa famille, il ne fut écouté qu'avec incrédulité et scepticisme. Mais en décrivant la vision, il mentionna l'existence d'une égratignure sur la face. Ce détail frappa tellement sa mère qu'elle tomba évanouie. Ayant repris connaissance, elle raconta que c'était elle qui avait, par mégarde, fait cette égratignure à sa fille au moment de la mise en bière, qu'elle l'avait dissimulée de suite en la couvrant de poudre, de sorte que personne au monde n'était au courant de ce détail. Le fait qu'il avait été aperçu par son fils était donc une preuve de la véracité de sa vision et elle y vit en même temps l'annonce de sa mort, qui survint en effet quelques semaines plus tard5

A citer également les cas suivants : celui d'un jeune homme qui s'était engagé, s'il mourait le premier, à apparaître à une jeune fille sans l'effrayer désagréablement ; il apparut en effet, un an après, à la soeur de cette personne, au moment où elle allait monter en voiture6. Le cas de Mme de Fréville. Elle aimait, de son vivant, à fréquenter le cimetière et à se promener autour de la tombe de son mari. Elle y fut aperçue, sept ou huit heures après son décès, par un jardinier qui traversait ces lieux7.

Puis c'est le cas d'un père de famille, mort en voyage et qui apparut à sa fille avec des vêtements inconnus dont il avait été revêtu après son décès par des étrangers. Il lui parla d'une somme d'argent qu'elle ne savait pas être en sa possession : ces deux faits furent reconnus exacts ultérieurement8. Enfin, le cas de Robert Mackenzie. A un moment où son patron ignorait encore sa mort, il lui apparut pour se disculper d'une accusation de suicide qui pesait sur sa mémoire. Cette accusation fut reconnue inexacte, sa mort ayant été accidentelle9.

Au Congrès spiritualiste tenu en 1900 à Paris, dans la séance du 23 septembre. le docteur Bayol, sénateur des Bouches-du-Rhône, ex gouverneur du Dahomey, exposait verbalement les phénomènes d'apparitions dont il fut témoin à Arles et à Eyguières. Le fantôme d'Acella, jeune fille romaine dont la tombe est à Arles, au cimetière antique des Aliscamps, s'est matérialisé au point de laisser une empreinte de son visage dans la paraffine bouillante, non pas en creux comme se produisent habituellement les moulages, mais en relief, ce qui serait impossible à tout être vivant. Ces expériences, entourées de toutes les précautions nécessaires, avaient lieu en présence de personnages tels que le préfet des Bouches-du-Rhône, le poète Mistral, un général de division, des médecins, des avocats, etc.10.

Dans un procès verbal portant la date du 11 février 1904 et publié par la Revue des Etudes psychiques, de Paris11, le professeur Milèsi, de l'Université de Rome, «l'un des champions les plus estimés de la jeune école psychologique italienne», connu en France par ses conférences de la Sorbonne sur l'oeuvre d'Auguste Comte, a rendu un témoignage public de la réalité des matérialisations d'esprits, entre autres de celle de sa propre soeur, décédée à Crémone, depuis trois ans. Voici un extrait de ce procès verbal :

«Ce qu'il y eut de plus merveilleux dans cette séance, ce furent les apparitions, qui étaient de nature lumineuse, quoiqu'elles se soient produites dans le demi-jour ; elles furent au nombre de neuf ; tous les assistants purent les voir... Les trois premières furent celles reproduisant les traits de la soeur du professeur Milèsi, morte il y a trois ans, à Crémone, dans le couvent des filles du Sacré-Coeur, à l'âge de 32 ans. Elle apparut, souriant de son exquis sourire qui lui était habituel.»

Dans son livre, La Mort et son Mystère, II, page 412, C. Flammarion relate l'apparition simultanée à Toulon de l'amiral Peyron à deux officiers qui l'avaient connu et qui ignoraient encore sa mort. L'un, capitaine de frégate, l'autre mécanicien en chef de la marine avaient fait partie de l'état-major de l'amiral lorsqu'il commandait l'escadre d'évolution de la Méditerranée. Tous deux, sur des points éloignés furent réveillés par l'apparition et les détails de leurs visions furent entièrement concordants.

Dans le groupe d'études que j'ai longtemps dirigé à Tours, les médiums décrivaient des apparitions de défunts, visibles pour eux seuls, il est vrai, mais qu'ils n'avaient jamais connus, dont ils n'avaient jamais vu aucune image, entendu faire aucune description et que les assistants reconnaissaient d'après leurs indications.

Parfois, les Esprits se matérialisent au point de pouvoir écrire, en présence de personnes humaines et sous leurs yeux, de nombreux messages, qui restent comme autant de preuves de leur passage. Ce fut le cas pour la femme du banquier Livermore, dont l'écriture fut reconnue identique à celle qu'elle possédait durant son existence terrestre12.

Plus souvent encore, les Esprits s'incorporent dans l'enveloppe de médiums endormis, parlent écrivent, gesticulent, s'entretiennent avec les assistants et leur fournissent des preuves certaines de leur identité.

Dans ces phénomènes, le médium a abandonné momentanément son corps ; la substitution de la personnalité est complète. Le langage, l'attitude, l'écriture, les jeux de physionomie sont ceux d'un esprit étranger à l'organisme dont il dispose pour quelques instants.

Les faits d'incorporation de Mrs. Piper, minutieusement observés et contrôlés par le docteur Hodgson, les professeurs Hyslop, W. James, Newbold, O. Lodge et Myers, constituent le faisceau de preuves le plus puissant en faveur de la survivance13. La personnalité de G. Pelham, s'est révélée, post mortem, à ses propres parents, à son père, à sa mère, ainsi qu'à ses amis d'enfance, au nombre d'une trentaine, au point de ne laisser aucun doute dans leur esprit sur la cause de ces manifestations.

Il en fut de même dans le cas du professeur Hyslop, qui ayant posé à l'esprit de son père 205 questions sur des sujets ignorés de lui-même, en obtint 152 réponses absolument exactes, 16 inexactes, 37 douteuses, faute de pouvoir être contrôlées. Ces vérifications furent faites au cours de nombreux voyages effectués à travers les Etats-Unis, pour arriver à connaître, par le menu, l'histoire de la famille Hyslop avant la naissance du professeur, histoire à laquelle se rattachaient ces questions.

Les Annales des Sciences psychiques, de Paris, juin 1907, rappelaient le fait suivant, qui s'est produit également en Amérique, vers 1860 :

Le grand juge Edmonds, président de la Cour suprême de justice d'Etat de New-York, vice-président du Sénat des Etats-Unis, avait une fille chez laquelle se manifesta une médiumnité par des phénomènes spontanés qui se produisirent autour d'elle et qui ne tardèrent pas à éveiller sa curiosité, de telle façon qu'elle se prit à fréquenter les séances spirites. C'est alors qu'elle devint «médium parlant». Quand une autre personnalité se manifestait en elle, Laura parlait parfois différentes langues qu'elle ignorait.

Un soir qu'une douzaine de personnes étaient réunies chez M. Edmonds, à New-York, M. Green, artiste new-yorkais, vint, accompagné par un homme qu'il présenta sous le nom de M. Evangélidès, de Grèce. Bientôt une personnalité se manifesta en Miss Laura, qui adressa la parole au visiteur en anglais et lui communiqua un grand nombre de faits tendant à prouver que la personnalité était celle d'un ami décédé depuis plusieurs années, dans sa maison, mais dont aucun des assistants n'avait connu l'existence. De temps à autre, la jeune fille prononçait des paroles et des phrases entières en grec, ce qui permit à M. Evangélidès de demander s'il pouvait lui même parler en grec. Il ne parlait en effet l'anglais qu'avec difficulté. La conversation se poursuivit en grec, de la part d'Evangélidès, et alternativement en grec et en anglais, de la part de Miss Laura. Par moments, Evangélidès paraissait très ému. Le lendemain, il renouvela sa conversation avec Miss Laura ; après quoi, il expliqua aux assistants que la personnalité invisible qui paraissait se manifester par l'intermédiaire du médium n'était autre que celle d'un de ses amis intimes, mort en Grèce, le frère du patriote grec Marc Botzaris ; cet ami l'informait de la mort d'un de ses fils à lui, Evangélidès, qui était resté en Grèce et se portait bien au moment où son père partit pour l'Amérique.

Evangélidès revint auprès de M. Edmonds plusieurs fois encore, et, dix jours après sa première visite, il l'informa qu'il venait de recevoir une lettre l'avisant de la mort de son fils ; cette lettre devait être en route au moment où avait lieu le premier entretien de M. Evangélidès avec Miss Laura.

«J'aimerais, - dit le juge Edmonds à ce sujet - qu'on me dise comment je dois envisager ce fait. Le nier, c'est impossible, il est trop flagrant. Je pourrais tout aussi bien nier que le soleil nous éclaire. Cela s'est passé en présence de huit à dix personnes, toutes instruites, intelligentes, raisonnables et aussi capables que n'importe qui de faire la distinction entre une illusion et un fait réel14

M. Edmonds nous apprend que sa fille n'avait pas encore entendu un mot de grec moderne jusqu'à ce jour. Il ajoute qu'en d'autres occasions, elle parla jusqu'à treize autres langues différentes, dont le polonais, l'indien, alors qu'elle ne connaissait à son état normal que l'anglais et le français, ce dernier comme on peut l'apprendre à l'école. Et ce M. J. W. Edmonds, on l'a vu, n'était pas une personnalité quelconque. Nul n'a jamais mis en doute la parfaite intégrité de son caractère, et ses ouvrages prouvent sa lumineuse intelligence.

Nous relaterons encore un phénomène de communication pendant le sommeil, obtenu par M. Chedo Mijatovitch, ministre plénipotentiaire de Serbie à Londres, et reproduit par les Annales des Sciences psychiques des 1° et 16 janvier 1910.

Prié par des spirites hongrois de se mettre en rapport avec un médium pour élucider un point d'histoire relatif à un ancien souverain serbe, mort vers 1350, il se rendit chez M. Vango, dont on parlait beaucoup à cette époque et qu'il n'avait jamais vu auparavant. Endormi, le médium annonça la présence de l'esprit d'un jeune homme, très désireux de se faire entendre, mais dont il ne comprenait pas le langage. Pourtant, il finit par reproduire quelques mots.

C'était du serbe, dont voici la traduction : «Je te prie de vouloir écrire à ma mère Nathalie, en lui disant que j'implore son pardon.» L'Esprit était celui du roi Alexandre. M. Chedo Mijatovitch en douta d'autant moins que de nouvelles preuves d'identité s'ajoutèrent bientôt à la première : le médium fit la description du défunt, et celui-ci exprima ses regrets de n'avoir pas suivi un conseil confidentiel que lui avait donné, deux ans avant son assassinat, le diplomate consultant.

En France, parmi un certain nombre de cas, nous signalerons celui de l'abbé Grimaud, directeur de l'asile des sourds et muets de Vaucluse. Au moyen des organes de Mme Gallas, endormie, il reçut de l'Esprit Forcade, décédé depuis huit années, un message par le mouvement silencieux des lèvres, d'après une méthode spéciale pour sourds muets, que cet esprit avait inventée, communiquée à l'abbé Grimaud et que, seul parmi les assistants, ce vénérable ecclésiastique pouvait connaître. Nous avons publié naguère le procès-verbal de cette remarquable séance, avec la signature de douze témoins et l'attestation motivée de l'abbé Grimaud15.

M. Maxwell, procureur général à la Cour d'appel de Bordeaux et docteur en médecine, dans son ouvrage Phénomènes psychiques16, étudiant ce phénomène des incorporations, qu'il a observé chez Mme Agullana, épouse d'un ouvrier cimentier, s'exprime ainsi :

«La personnalité la plus curieuse est celle d'un médecin mort il y a une centaine d'années. Son langage médical est archaïque. Il donne aux plantes leurs noms médicinaux anciens. Son diagnostic est généralement exact, mais la description des symptômes internes qu'il aperçoit est bien faite pour étonner un médecin du vingtième siècle... Depuis dix ans que j'observe mon confrère d'outre-tombe, il n'a pas varié et présente une continuité logique frappante.»

J'ai moi-même observé fréquemment ce phénomène ; j'ai pu, comme je l'ai exposé par ailleurs17, m'entretenir, par l'intermédiaire de divers médiums, avec de nombreux parents et amis défunts, obtenir d'eux des indications inconnues de ces médiums et constituant, pour moi, autant de preuves d'identité.

Si l'on tient compte des difficultés que comporte la communication d'un Esprit à des auditeurs humains, à l'aide d'un organisme et particulièrement d'un cerveau qu'il n'a pas façonnés lui-même, assouplis par une longue expérience ; si l'on considère qu'en raison de la différence des plans d'existence, on ne peut exiger d'un désincarné toutes les preuves qu'on demanderait à un homme matériel, il faut le reconnaître : le phénomène des incorporations est un de ceux qui concourent le plus à démontrer la spiritualité de l'être et le principe de la survivance.

Il ne s'agit plus, dans ces faits, d'une simple influence à distance, c'est une impulsion à laquelle le sujet ne peut résister et qui, le plus souvent, se transforme en prise de possession de l'organisme entier. Ce phénomène est analogue à celui que nous avons constaté dans les cas de personnalité seconde. Là, le moi profond se substitue au moi normal et prend la direction du corps physique dans un but de contrôle et de régénération. Mais ici, c'est un esprit étranger qui joue ce rôle et se substitue à la personnalité du médium endormi.

Le mot possession, dont nous venons de nous servir, a été pris souvent dans un sens fâcheux. On attribuait aux faits qu'il désigne un caractère diabolique et terrifiant. Mais, comme le dit justement Myers18 : «Le diable n'est pas une créature reconnue par la science. Dans ces phénomènes, nous nous trouvons seulement en présence d'Esprits qui ont été autrefois des hommes semblables à nous et qui sont toujours animés des mêmes motifs que ceux qui nous inspirent.»

A ce propos, Myers soulève une question : la possession est-elle jamais absolue ? Et il y répond en ces termes : «La théorie disant qu'aucun des courants connus de la personnalité humaine n'épuise toute sa conscience, et qu'aucune de ses manifestations connues n'exprime toute la potentialité de son être, peut également s'appliquer aux hommes désincarnés19

Nous toucherions là au point central du problème de la vie humaine, au ressort secret, à l'action intime et mystérieuse de l'esprit sur un cerveau, soit sur le sien, soit, dans les cas qui nous occupent, sur un cerveau étranger. Considérée sous cet aspect, la question prend une importance capitale en psychologie, Myers ajoute20 :

«Par ces études, les communications deviendront de plus en plus faciles, complètes, cohérentes et atteindront un niveau plus élevé de conscience unitaire. Les difficultés auront été grandes et nombreuses ; mais peut-il en être autrement, lorsqu'il s'agit de réconcilier l'esprit avec la matière et d'ouvrir à l'homme, de la planète où il est emprisonné, une trouée sur le monde spirituel ?...»

On le voit : grâce à des expériences, à des observations, à des témoignages mille fois répétés, l'existence et la survivance de l'âme sortent désormais du domaine de l'hypothèse ou du simple concept métaphysique, pour devenir une réalité vivante, un fait rigoureusement établi. Le surnaturel a vécu ; le miracle n'est plus qu'un mot. Toutes les terreurs, toutes les superstitions que suggérait aux hommes l'idée de la mort s'évanouissent. Notre conception de la vie universelle et de l'oeuvre divine s'élargit ; en même temps, notre confiance en l'avenir se fortifie. Nous voyons, sous les formes alternantes de l'existence charnelle et fluidique, le progrès de l'être, le développement de la personnalité se poursuivre et une loi suprême présider à l'évolution des âmes à travers le temps et l'espace.


1 Voir Sir W. Crookes, Recherches sur les phénomènes du Spiritualisme.


2 Aksakof, Animisme et Spiritisme, pages 620, 621.


3 Myers, la Personnalité humaine, page 268.


4 Idem, page 280.


5 Est-il nécessaire de faire remarquer que l'Esprit n'a voulu apparaître avec cette «égratignure» que pour fournir, par ce moyen, une preuve de son identité ? Il en est de même pour plusieurs des cas suivants, où les Esprits se montrèrent avec des costumes ou des attributs qui constituaient autant d'éléments de conviction pour les percipients.


6 Proceedings, X, 284.


7 Phantasms, I, 212.


8 Proceedings, X, 283.


9 Proceedings, II, 95.


10 Voir Compte-rendu du Congrès spiritualiste international de 1900, pages 241 et suiv., Leymarie, éditeur.


11 Numéro de mars 1904.


12 Voir Aksakof, Animisme et Spiritisme, pages 620, 621.


13 Voir le cas de Mrs. Piper, Proceedings, XIII, 284-582 ; XIV, 6-49, résumé dans mon ouvrage : Dans l'Invisible, chapitre XIX.


14 Voir à ce sujet la lettre du grand juge Edmonds au docteur Gully, publiée à Londres dans le Spiritual Magazine de 1871, reproduite par la Revue scientifique et morale du Spiritisme de 1920.


15 Voir Dans l'Invisible, Chap. XIX.


16 Phénomènes psychiques, page 210.


17 Dans l'Invisible, pages 84, 299-306. Christianisme et Spiritisme, pages 247-248.


18 Myers, la Personnalité humaine, page 369.


19 Myers, la Personnalité humaine, page 397.


20 La Personnalité humaine, pages 398 à 400.